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    Sous les toits, la chaleur d’un soleil, même s’il est par moment voilé par quelques nuages, rend vite une petite pièce étouffante. C’est ce début d’étuve qui le sortit de son sommeil, jusqu’à le pousser à se dresser sur son lit pour entrouvrir la fenêtre…

    Le jour était levé depuis quelques heures à présent ; deux étages plus bas, la voisine prenait le soleil sur son transat, vêtue simplement d’un superbe bikini arc-en-ciel. Elle lui fit un signe, agrémenté d’un large sourire…

    Ils entamèrent une petite discussion, un échange de mots courtois qui voletèrent gaiment le long des deux étages. Ils n’avaient aucun caractère érotique, cependant, il se sentait quelque peu troublé par la situation : la voisine, était fort attirante, à quelques mètre de lui et il était nu sous la ceinture…

     

    Après quelques minutes d’échange, il se rallongea sur le lit et ferma les yeux pour tenter de se rendormir, désireux de profiter pleinement de ce dimanche en solitaire…

     

    Mais était-ce la chaleur dans la pièce, ou bien la vision de la voisine en tenue si légère, toujours est-il que le sommeil semblait avoir décidé de le quitter totalement. De façon insidieuse, des pensées plus lubriques s’étaient glissées dans son esprit, des images de plus en plus présente et dont il ne pouvait se défaire…

     

    Presque machinalement, il porta sa main à sa masculinité et fit courir ses doigts sur ses bourses. Il ressentit aussitôt comme un souffle électrique qui augmenta la puissance des images qui défilaient dans son esprit…

     

    Que se passait-il exactement dans sa tête ? Qu’elles étaient donc ses images sorties de son imagination débordante ? Pensait-il à la voisine du rez-de-chaussée ? 

     

    A qui que ce soit qu’il pensât, cette personne opérait parfaitement en lui, faisant monter un désir de plus en plus visible… 

     

    … même s’il n’était pas encore entièrement installé… 

     

    Une nouvelle fois, il amena sa main près de son sexe pour le caresser avec douceur. Une nouvelle fois, il se sentit secouer par de douces décharges chaudes prenant naissance au creux de ses reins… 

     

     

    N’y tenant plus, il se saisit de sa verge et il se mit à la masser au rythme des vagues qui se soulevaient en lui… 

     

    Bientôt, sa gorge devient plus sèche sous l’effet du désir et sa verge raidie laissa couler une larme de joie… 

    Sous la fenêtre...

     

     

     

    Il ne lui fallut plus que quelques mouvements de la main pour sentir battre sa grosse veine. Il laissa aussitôt retomber son sexe et ses jambes se raidirent. Le prépuce s’écarta et une goutte blanchâtre fit son apparition… 

    Sous la fenêtre...

     

     

     

    … une simple goutte qui venait ouvrir le chemin à un ruisselet. Etouffant au mieux ses gémissements, il ondula du bassin sous l’effet bref du plaisir. Il aimait jouer ainsi, faisant monter la tension mais en s’arrêtant à la limite de l’orgasme. Ses sensations, à la limite de la frustration, s’en trouvaient décuplées, jusqu’à en devenir un véritable feu d’artifice au moment de la véritable libération… 

    Sous la fenêtre...

     

     

     

    Il recommença l’opération plusieurs fois, sombrant sans retenue dans les délicieux méandres du plaisir, et finit par ne plus pouvoir contrôler ses râles, râles qui devinrent cris au moment de l’ultime délivrance… 

    Sous la fenêtre...

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  • Le parfum du café flottait agréablement dans la chambre, emportant tendrement les dernières brumes du sommeil…

    Plongé dans sa rêverie, les images de sa folle nuit dansaient subtilement devant ses yeux…

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  • Enfoncé dans le sofa, il s’amusait des consignes qu’elle lui donnait.

     

    « Caresse-toi doucement, lui disait-elle d’une voix qu’elle voulait autoritaire. Eveille-là : je veux la voir naître lentement ! »

     

    « Nul besoin de réellement me caresser pour cela, lui répondit-il en retirant sa main. Le timbre de ta seule voix suffit à éveiller mon désir ! »

     

    Les yeux grands ouverts, le cœur cognant plus fort contre sa poitrine, elle observa s’éveiller l’objet de sa convoîtise…

     

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    La musique flottait encore dans la pièce, portant, à bout de croches, les notes d’une mélodie du désir…

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